Ce qu’on y découvre…
Dans une démarche qui est avant tout celle de l’histoire sociale, nous nous interrogeons d’abord sur cette question cruciale : qui fait la lessive ? Et la réponse est d’emblée : les femmes. De tout temps, laver le linge fut d’abord une tâche féminine.
Une analyse spatiale apporte également de précieux enseignements. C’est le cas des espaces domestiques de la maison. Mais c’est encore plus marquant pour les espaces de la ville où la présence de l’eau, naturelle (cours d’eau) puis artificielle (via la distribution), joue un rôle fondamental dans l’organisation des activités liées au lavage du linge.
Faire la lessive aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec la “grande buée” ou la grande lessive d’avant la généralisation des machines. Plusieurs auteurs témoignent de la lourdeur et de la pénibilité d’un travail que la mécanisation n’a pourtant pas entièrement supprimées.
Mais au-delà des gens, des lieux, et des techniques de la lessive, ce sont sans doute les valeurs qui s’y attachent qui nous en apprennent le plus sur les évolutions sociales. Mouvements hygiénistes, exaltation du blanc, schémas traditionnels et conservateurs passent la revue.
Et qu’en est-il de l’avènement d’une lessive verte et durable qui abandonne ces produits qui, s’ils ont fait la gloire de l’industrie chimique du 19ème siècle, n’en sont pas moins extrêmement toxiques ?
Pour le tenir entre vos mains…
Ces problématiques et bien d’autres sont à découvrir dans ce Cahier. Vous pouvez vous le procurer à l’accueil de La Fonderie au prix de 12 euros. Il est également disponible par correspondance (+ frais postaux). Adressez votre demande à info@lafonderie.be