Les photographes du collectif sont partis à leur rencontre “là-bas” dans les camps de réfugiés au Liban, en Jordanie, mais aussi “ici” en France et en Belgique. À Calais, ils ont documenté leur vie quotidienne dans la jungle. En Belgique, ils ont sillonné la côte et ont suivi quelques-uns des plus jeunes d’entre eux occupés à reconstruire leur vie, faisant preuve d’une détermination qui force le respect.
#JeSuisHumain, c’est un regard sur le drame humain de ce parcours migratoire, sur la résilience de ces réfugiés et demandeurs d’asile. C’est cette capacité à surmonter les moments douloureux de l’existence et à se développer en dépit de l’adversité qui est mise en valeur.
En présentant ce reportage, le collectif Huma et Amnesty International veulent créer des ponts entre le public belge et ces hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, qui vivent “chez nous”. Ils cherchent à les présenter non pas comme des victimes, mais comme des acteurs de leur propre vie.
L’exposition à La Fonderie
Les vagues de migrations successives font partie des réalités sociales, économiques et culturelles qui ont transformé et transforment Bruxelles. Aujourd’hui, la capitale compte plus de 170 nationalités. Depuis sa création, La Fonderie s’est régulièrement attachée à éclairer et faire comprendre l’histoire de l’immigration à Bruxelles, notamment au travers du prisme de l’histoire socioéconomique et de l’intégration des populations migrantes dans le monde du travail.
En accueillant l’exposition #JeSuisHumain d’Amnesty, La Fonderie veut mettre cette histoire en résonnance avec la crise migratoire de ces dernières années, combattre la peur de l’autre et contribuer à déconstruire les préjugés sur les migrants.
Avec la collaboration du collectif Huma, La Libre Belgique, et Amnesty International.